« Le développement économique du continent africain passe par nos régions » (J-F Otandault)

DIG/ A la faveur d’une conférence tenue par visioconférence sur le thème : « L’Afrique, quel modèle économique après la COVID-19 », l’expert-comptable Jean-Fidèle Otandault et certains de ses confrères ont développé l’idée selon laquelle la décentralisation est l’un des facteurs de développement économique de l’Afrique.

En basant son exposé essentiellement sur l’aspect économique, Jean-Fidèle Otandault a suggéré la création d’agréments économiques à l’échelle départementale ou régionale.

Ceux-ci consisteront à accorder à tout un département ou à toute une région, des avantages administratifs, fiscaux, douaniers, sociaux et financiers (subventions, prêts garantis par l’Etat, accès préférentiels aux marchés publics).

A cet effet, toute société nouvellement installée dans le département ou dans la région pourrait prétendre à  bénéficier, pour une durée de cinq ans, à des avantages liés à l’agrément économique de la circonscription dont elle dépend.

L’octroi de ces avantages serait encadré et soumis à des règles d’éligibilités préalablement définies telles que la création d’emploi, le maintien de l’activité économique pour au moins 5 ans et le respect de l’environnement.

Chaque département pourrait développer sur son territoire des activités économiques spécifiques en fonction de ses ressources environnementales, naturelles et de ses potentialités.

« Par ce mécanisme, les États africains assureront, d’une part, le développement et l’industrialisation de nos régions, donc la croissance économique de nos pays, et d’autre part, c’est un moyen de lutte contre le dépeuplement des régions c’est à dire l’exode rural.

Aussi, nos États peuvent-ils accorder un régime privilégié à certains secteurs économiques.

Ainsi, tout investissement dans la santé, l’éducation et le numérique sur l’ensemble du territoire national bénéficiera durant 3 ans d’exonérations fiscales et douanières, sous condition de création d’emploi et de maintien de l’activité durant au moins 3 ans. La création de cyber City doit être fortement encouragé », a indiqué Jean-Fidèle Otandault.

 

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La Redaction

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