DIG/ La Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel (CNPDCP) a été admise au sein du Réseau africain des autorités de protection des données personnelles (RAPDP).
C‘était le 26 juin 2019 au cours de la 3e assemblées de la RAPDP qui s’est tenue à Accra au Ghana.
« La Commission nationale pour la protection des données à caractère personnel du Gabon a été admise par ses collègues africains dans le cadre du réseau africain des autorités de protection des données en qualité de membre. C’est une fierté pour le Gabon. C’est à la suite d’une demande que nous avons introduite que les membres de cette commission ont examiné notre sollicitation et ont répondu favorablement », a indiqué Joël Dominique Ledaga.
Avec l’adhésion du Gabon, le RAPDP compte désormais 13 pays-membres.
Dans la foulée, la délégation gabonaise a également pris part dans la capitale ghanéenne, aux travaux de la première conférence africaine sur la protection des données et de la vie privée.
Au sortir de ces assises, des résolutions importantes ont été prises. Notamment élargir le réseau à d’autres pays africains, soutenir la promulgation sur le plan régional de la loi sur la protection des données à caractère personnel ; sensibiliser davantage à la vie privée des personnes en tant que droit humain fondamental dans la région ; fournir un aperçu de la pertinence des conventions internationales ; prioriser la protection des données et de la vie privée en Afrique dans le cyberespace mondial.
«Sur 55 pays d’Afrique, à peu près 11 d’entre eux ont souscrit aux lois sur la protection des données. Il est donc important que l’ensemble de la région s’unisse pour trouver des moyens de faire en sorte que tous les pays adhèrent aux lois sur la protection des données et de garantir ensuite la sécurité de la vie privée et des données personnelles de leurs citoyens», a indiqué la commissaire et directrice exécutive de la Commission ghanéenne de la protection des données, Patricia Adusei Poku.
Pour le président du CNPDCP, il est plus qu’urgent que les Etats harmonisent leur législation en raison de la progression de la place du numérique dans le quotidien des populations
«La loi n’est pas stagnée, elle doit être adaptée en fonction de l’évolution sociétale. Dans notre cas, ici, nous devons l’adopter en fonction de la révolution du numérique et des spécificités de nos différents pays. Les NTIC, aujourd’hui nous oblige à cohabiter. Les enjeux liés aux numériques commandent d’harmoniser les législations entre les Etats», a souligné le président de la CNPDCP, Joël Dominique Ledaga.