Le Gabon devrait atteindre un taux de croissance de 2,7 % en 2018, selon le FMI

DIG/ Le Premier ministre, Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé le 8 mai 2018 à l’immeuble Arambo de Libreville, la cérémonie de présentation officielle du rapport sur les perspectives économiques régionales de l’Afrique Subsaharienne d’avril 2018 réalisées par le Fonds monétaire international (FMI).

Ce rapport du FMI montre un léger rebond de la croissance économique en 2018 en Afrique subsaharienne. Celle-ci table sur 3,4% en 2018 contre 2,8% en 2017.

« Cette cérémonie, nous donne l’occasion de mesurer l’impact réel, sur notre situation économique globale, des mesures prises en vue d’enrayer la décélération, née principalement, de l’effondrement des cours du pétrole au second semestre de l’année 2014 et de ses conséquences », a déclaré le Chef du gouvernement.

Cette rencontre d’échanges a permis aux experts du FMI de présenter aux autorités gabonaises les mécanismes pour réduire la vulnérabilité macroéconomique.

« Nous voyons deux objectifs prioritaires. Une de ces deux priorités est de réduire les vulnérabilités économiques et le second est de relever la croissance à moyen terme. Pour traiter de ces deux objectifs, notre étude a deux chapitres analytiques. Un premier chapitre qui porte sur la mobilisation des recettes fiscales qui peut être un élément très important de réduction des vulnérabilités économiques. Et le deuxième chapitre analytique porte sur le développement de l’investissement privé en Afrique subsaharienne », a expliqué Dominique Desruelle, directeur adjoint au département Afrique du FMI.

Pour les experts du FMI,  le Gabon devrait mobiliser plus de recettes pour contribuer à l’élargissement des recettes fiscales, optimiser les impôts existants et stabiliser le ratio des recettes.

« Nous attendons également au Gabon, un début de reprise économique avec des perspectives de croissance de 2,7% en 2018 contre simplement 0,8% en 2017 et une croissance qui continuerait à s’affirmer en 2019 avec un taux de croissance de 3,7%. Ceci bien sur dépend d’une continuation des reformes en cours pour assainir les finances publiques et relancer investissement publique et privée », a ajouté Dominique Desruelle.

Brice Gotoa

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La Redaction

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