« Le Gabon ne risque pas de subir un séisme fort », selon Lee White

DIG/ Faut-il s’inquiéter de la série de séismes ressenties à des degrés divers dans les provinces de la Ngounié, du Moyen-Ogooué, de l’Ogooué Ivindo et dans l’Estuaire ?

Non ! retorque le ministre en charge de l’Environnement, Lee White.

« Il n’y a pas à s’inquiéter. Comme la plus-part des tremblements de terre localisés sur la côte ouest-africaine, ces séismes sont fortement liés à l’ouverture de l’Atlantique qui repousse les continents Africains et Américains de 2 à 3 centimètres par an.

Même si cela semble insignifiant, les tensions cumulées sur plusieurs décennies ou plusieurs siècles réactivent les zones tectoniques structurées par des accidents, appelés « failles » par les géologues,

Fort heureusement, contrairement à d’autres pays comme la région de d’Agadir au Maroc, le Gabon n’est pas traversé par des grandes failles et ne risque pas de subir un séisme fort. Il n’y a donc aucun risque majeur connu à ce stade pour les populations.

Le gouvernement, à travers la Plateforme Nationale pour la Prévention et la Réduction des Risques de Catastrophes (PNPRRC), et le comité interministériel des Experts en Gestion des Situations d’Urgence (EGSU), sous tutelle du ministère de l’Intérieur, suit ses questions avec vigilance et reste attentif à toutes les alertes éventuelles », a indiqué le ministre, Prof. Lee White.

Chronologie des évènements

Pour rappel, le premier séisme s’est manifesté le 6 mars 2021 à 18h08 et à 21h54. D’une magnitude de 5.2, ce dernier était situé à 53 km de Lambaréné et à seulement 10 km du champ pétrolier d’Onal de Maurel et Prom.

Le deuxième séisme, d’une magnitude de 4.4, et dont l’épicentre était aussi à 53 kilomètre de Lambaréné, s’est déclenché le 7 mars à 4h16.

Enfin, le troisième séisme, légèrement plus important que les deux précédents, d’une magnitude de 5.4 et dont l’épicentre était à 33 kilomètre du Nord-Est de Fougamou a eu lieu le 9 mars à 23h57.

Selon le ministère de l’Environnement, ces séismes sont dus à une activité de la faille Ikoye-Ikobe située dans la même zone que le complexe de Maboumie à 40 km de Lambaréné où les mouvements de ces secousses ont été enregistrés par l’institut de géophysique américain (United States Geological Survey, USGS).

Les magnitudes 5.2, 4.4 et 5.4 ressenties à proximité des épicentres représentent un niveau de danger faible et aucun dégât matériel ou humain n’a été enregistré à ce jour.

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La Redaction

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