DIG/ Après l’arrêt du trafic ferroviaire suite à l’éboulement de terrain survenu le 24 décembre 2022, comment éviter une rupture des apprivoisements en produits de consommation courante des populations des zones impactées, notamment celles des provinces du Haut-Ogooué et de l’Ogooué-Lolo ?
C’est actuellement la problématique à résoudre pour le gouvernement qui craint, à juste titre, une flambée des prix en raison de la pénurie à venir de certains produits.
« L’urgence pour les autorités est de faire en sorte d’éviter que les populations soient enclavées pendant longtemps et que nous assistions à des ruptures de stock au niveau des commerces à l’intérieur du pays », a expliqué Brice Constant Paillat, ministre des Transports, sur les ondes de RFI.
« Le gouvernement a demandé à la Setrag d’engager des travaux « sans délai », afin de créer notamment une voie qui permettrait d’assurer une jonction entre la gare d’Offoué et la gare de Booué pour permettre de palier les ruptures de charges occasionnées par l’interruption du trafic ferroviaire.
Concrètement, une piste a été aménagée pour permettre le ralliement des deux côtés de la voie. Cette solution permet le transbordement des marchandises entre les gares de Booué et Offoué » », a détaillé le ministre.
Selon le membre du gouvernement, cette liaison permettrait de garantir le transport de marchandises, en particulier les produits de première nécessité, et limiter l’impact sur les populations dans les zones affectées.
Cependant, « le transport routier semble l’alternative la plus crédible face à l’interruption du trafic ferroviaire », soutient l’exécutif.
Dans ce sens, le ministère des Travaux publics a indiqué être en train de tout mettre en œuvre pour engager des travaux curatifs donnant accès aux localités présentant des risques d’enclavement du fait de la rupture du trafic ferroviaire.
(Avec RFI)