Le gouvernement veut limiter les emprunts internationaux en maximisant sur les impôts

DIG/ Face à la hausse vertigineuse du niveau d’endettement du pays, le gouvernement cherche, par tous les moyens, de nouveaux mécanismes afin de financer son ambitieux (et non moins coûteux) Plan de relance économique (PRE).

A cet effet, le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a ouvert, le 13 novembre 2018 à Libreville, les travaux de la mission du Fonds monétaire international (FMI) sur l’amélioration des recettes fiscales et douanières.

Il s’agit pour ces experts du FMI de passer en revue le mécanisme de collecte de recettes dans les services des impôts et de douane.

« Dans le cadre de l’amélioration de nos ressources, il peut arriver qu’on change certains dispositifs. Ce sera justement le résultat de la mission qui nous le dira. Car comment financer la relance économique si nous ne mobilisons pas assez de ressources ? Nous pouvons le financer de deux façons. Soit par les ressources internes soit par l’emprunt. Mais notre objectif est de diminuer la dette en mobilisant davantage ce que nous avons, pour financer nos besoins », a confié Jean-Marie Ogandaga.

Selon le membre du gouvernement, il ne s’agit pas de changer le système de collecte actuelle, mais plutôt de réorganiser les structures afin qu’elles soient davantage productives, pour au final, avoir de moins en moins recours aux emprunts.

« Nous avons sollicité cette mission ici pour nous dire : plutôt que de chercher à emprunter beaucoup, vous pouvez emprunter moins en mobilisant plus au niveau de votre économie. Ce qui veut dire que notre économie a un potentiel, mais qui n’est pas exploité. La restructuration a pour objectif clair d’améliorer les services à l’usager et vise à rendre nos structures beaucoup plus performantes », a-t-il ajouté.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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