Le « Plan » de Pascal Houangni Ambouroue pour sortir les communautés locales de la précarité

DIG/ Le ministre du Pétrole, du Gaz et des Hydrocarbures, Pascal Houagni Ambouroue, a procédé, le 21 mai 2019 à Libreville, à la présentation du nouveau Modèle économique des communautés locales (MECL) pour la croissance et l’emploi.

Ce document de cadrage qui s’inscrit dans le prolongement du plan de redéploiement stratégique 2017-2022 du ministère du Pétrole, vise principalement à répondre à l’autonomisation des zones rurales par la création d’espace économiquement durable et culturellement diversifié.

« Il s’agissait, aujourd’hui, de montrer le cadre de ce nouveau modèle avant de pouvoir déployer le mode opératoire final qui va intégrer le ministère de la Pêche, le ministère de l’Agriculture et bien évidemment d’autres ministères. L’objectif du gouvernement est d’implémenter un modèle économiquement durable et culturellement diversifié dans ces espaces qui ne demandent qu’à être développés », a indiqué Pascal Houangni Ambouroue.

Selon le membre du gouvernement, depuis 70 ans le Gabon produit du pétrole. Mais toutes les sociétés qui opèrent dans ces communautés locales n’ont jamais réussi, pour des raisons diverses, à accompagner le développement.

Il était donc nécessaire, voire  indispensable, pour les ministères du Pétrole, de l’Agriculture et de la Pêche de pouvoir proposer à ces communautés locales un schéma de développement qui soit en ligne avec les aspirations du programme de « l’Egalité des chances ».

Appui* Il faut savoir que le nouveau Modèle économique des communautés locales (MECL) pour la croissance et l’emploi est soutenu par le centre de formation Songhaï, créé au Bénin en 1985 par le frère nigérian Godfrey Nzamujo.

Cette initiative a été lancée pour répondre à trois (3) grandes difficultés que connaît l’Afrique : la pauvreté, l’exode rural et la préservation de l’environnement

Présente aujourd’hui dans 35 pays en Afrique et en Europe,  le Centre Songhai a comme partenaires plusieurs grands organismes internationaux tels que l’Onu, l’Unesco, la Fao ou encore l’ Institut international d’agriculture Tropicale ( IITA).

« C’est un partenariat sud-sud qui va nous permettre de pouvoir bénéficier des transferts de technologies qui sont adaptées à ces zones là. Mais aussi des transferts de compétence qui permettraient désormais à ces Gabonais qui subissent les affres du chômage de pouvoir trouver une ouverture à travers un partenariat de développement », a précisé Pascal Houangni Ambouroue.

A ce jour aucun financement n’a été versé au partenaire technique Songhaï, du fait de sa transversalité avec les autres  départements ministériels.

Ce projet permettra de booster la croissance et l’emploi dans les zones ciblées et limitera l’exode rural.

Trois zones pilotes ont été retenues pour le démarrage de ce projet, à savoir Ezanga (Moyen Ogooué), Mayumba (Nyanga) et Omboué (Ogooué Maritime).

Brice Gotoa

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La Redaction

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