DIG/ Au terme du second trimestre 2022, l’économie gabonaise, mesurée par l’Indicateur Composite de la DPS, a ralenti à 0,3%, alors qu’il était de 1,6% au premier trimestre de la même année.
Selon le ministère de l’Economie et de la Relance, l’évolution de l’Indicateur a été freinée par la faible performance de certains produits destinés à l’exportation (pétrole, manganèse), du fret ferroviaire destiné à l’exportation, le fléchissement des activités essentielles dans l’ensemble (électricité, eau, eau minérale, boissons gazeuses et alcoolisées et sucre) et des activités à cycle (commerce et services confondus).
Néanmoins, d’autres branches ont accru leurs performances, notamment l’industrie du bois, l’exploitation forestière, l’huile de palme et la production de boissons gazeuses.
Ainsi, le ralentissement de la croissance économique mondiale a impacté le déroulement de l’activité économique nationale, à travers une contraction du carnet de commandes, notamment en Asie (nouveaux confinements en Chine).
En comparant l’évolution de l’Indicateur par rapport au second trimestre 2021, ce dernier a gagné 6,2% en lien avec le regain d’activité résultant de la levée des mesures restrictives.
Sur la base de ces données, en dépit du ralentissement constaté de l’activité économique au niveau mondial, l’objectif de croissance annuelle globale est estimé à 2,9% en 2022 soit +6,1% pour le pétrole et 2,5% pour le PIB hors pétrole.
Néanmoins, son atteinte dépendra des performances d’exécution de la dépense publique, notamment du budget d’investissement et de la mise en œuvre des projets d’infrastructures annoncés, précisément dans les domaines des transports, de l’énergie et de l’adduction d’eau.