DIG/ Au terme de l’expiration du préavis ayant conduit à une grève d’avertissement de 48 heures depuis le 18 avril 2017, les agents de douanes ont décidé de poursuivre ce mouvement d’humeur le 20 avril dernier. Et ce, contrairement à la décision de la reprise des activités par le bureau syndical prévue à cette même date.
Le non-respect du registre de revendications des agents par la hiérarchie lors des négociations avec le syndicat national des agents de Douanes (SNAD) serait à l’origine de la poursuite de cette grève.
«La dernière réunion avec la hiérarchie n’a débouché sur rien de concret. Le cahier des charges n’a pas été respecté. Des promesses en l’air nous ont été faites, sans plus.Les agents des douanes devaient observer un service minimum de 2h30 chaque jour de grève, allant de 7h30 à 10h00», a indiqué un agent des douanes.
Noter que le personnel des Douanes réclame essentiellement le paiement de six mois d’arriérés de primes, mais également l’exécution du plan de carrière et l’accès à l’Ecole de préparation aux carrières administratives (EPCA), suspendu depuis peu pour certains agents.
Brice Gotoa