DIG/ On en sait désormais un peu plus sur le nouveau différend qui oppose l’Office des ports et rades du Gabon (Oprag) et Bolloré Transport Logistic (BTL).
Selon les services de l’Oprag, BTL n’aurait pas respecté tous les termes de l’accord signé avec Olam et l’Etat concernant l’exploitation du port d’Owendo.
A cet effet, l’opérateur français a été sommé par le nouveau directeur général de l’Oprag, Sayid Abeloko, de régler un peu plus de 12 millions d’euros ( environ 8 milliards de francs) à l’Autorité publique, au titre de diverses taxes non encore perçues portant sur les frais de sécurisation du port, mais aussi des clauses négociées entre les deux opérateurs privés pour que chacun puisse travailler sur le terminal d’Owendo.
« Nous sommes en discussion pour trouver un terrain d’entente », a confirmé le directeur général de l’Oprag, qui a rendu compte de la situation, le 8 novembre, à son autorité de tutelle, le ministre des Transports et de la Logistique, Justin Ndoudangoye.
Une rencontre devrait avoir lieu « dans les prochaines semaines » avec les responsables de BTL, en présence notamment de Philippe Labonne, son directeur général adjoint, qui suit le dossier de très près. Sans vraiment contester les faits, BTL refuserait pour l’instant de s’exprimer sur le sujet.
En attendant un éventuel accord, l’Oprag a demandé aux compagnies maritimes de lui verser directement certaines redevances portuaires, comme celle sur les frais de stationnement des navires à quai, jusqu’alors perçues par les concessionnaires, comme BTL, avant d’être reversées à l’Autorité portuaire.
(Source : Jeune Afrique)