DIG/ Même si les raisons sont très dures à avaler et laissent penser, plutôt dans l’opinion nationale, à une guerre ouverte entre clans sous fond de règlements de compte et de pressions diverses, l’éviction surprise des ministres de la Défense (Etienne Makaga Massard Kabinda), de Agriculture (Ali Akbar Onanga Y’Obégue) et des Mines (Christian Magnagna) serait due, selon le porte-parole du gouvernement réagissant sur sa page Faceook, à une volonté de« l’exécutif de renforcer la cohérence des portefeuilles ministériels »,rapporte notre confrère Gabon Media Time (GMT).
Une justification maladroite qui confirme la thèse soutenue par plus d’un observateur sur la l’incroyable rapidité et légerté dont la composition du gouvernement « TGV » de Julien Nkoghé Békalé, contraint après seulement 2 semaines de revoir sa copie.
Selon Nanette Longa, le débarquement de Christian Magnagna se justifie parle la volonté de renforcement « de la cohérence de la stratégie énergétique avec la valorisation des ressources minières rattachées à l’Eau et l’Energie; de la cohérence avec la promotion des investissements rattachée à l’Économie et de la cohérence avec les PME/PMI rattachée au Commerce ».
Par ailleurs, elle justifie le retour de Biendi Maganga Moussavou à l’Agriculture par « les sollicitations des acteurs du secteur satisfaits de son action lors de son passage, lesquelsont souhaité le voir poursuivre l’impulsion qu’il a su insuffler et la stratégie mise en place ».
Quid d’Ali Akbar Onanga ? On a peine à y croire.