L’Etat éponge 70% de sa dette vis-à-vis de la SEEG

DIG/ Le gouvernement, à travers le ministre d’Etat en charge du Budget et des Comptes publics, Jean-Fidèle Otandault vient d’apurer 70 % de sa dette vis-à-vis de la SEEG pour un montant de 31 milliards de francs (sur 44 milliards de francs établis).

Les documents ont été paraphés, le 23 octobre 2017, entre le pool gouvernemental représenté par le ministre d’Etat Jean-Fidèle Otandault, le ministre de l’Eau et de l’Energie Patrick Eyogo Edzang et la déléguée à l’Economie, Edwige Betha Essoukou et pour la partie patronale par le directeur général de la SEEG, Antoine Boo en présence du Président de la CPG Alain Ba Oumar.

«  Nous vous avions rassuré que l’Etat n’a aucun intérêt à ne pas payer sa dette auprès des opérateurs économiques. C’est à ce titre qu’en 2017, nous consacrons près de 40% de nos ressources à l’effort de désendettement. Ce matin, nous avons procédé au paiement d’une partie substantielle de la dette de l’Etat gabonais vis-à-vis de la SEEG, par le mécanisme de compensation. Comme vous le voyez, la compensation  est un moyen de paiement comme un autre, puisque l’Etat renonce à percevoir une recette fiscale qui lui est due », a souligné le ministre d’Etat.

En effet, ces compensations couvrent les redevances non reversées de la SEEG au Conseil national de l’Eau et de l’Electricité et à la Société de Patrimoine. Mais également de l’impôt sur les sociétés (IS), de l’impôt sur le revenu des personnes physiques (IRPP) et de l’accord transactionnel sur la vérification de la comptabilité de la SEEG portant sur les exercices 2011 à 2015.

« Nous sommes contents d’avoir pu signer cette convention d’apurement de la dette de l’Etat vis-à-vis de la SEEG. Je voudrais remercier le gouvernement gabonais car c’est une avancée importante sur le problème de la résolution de la dette intérieure. Nous sommes tout à fais heureux de ce type de partenariat. C’est une étape importante pour la SEEG car elle va pouvoir absolument retrouver une situation beaucoup plus normal », s’est réjoui Antoine Boo.

A noter que le « reliquat » de 13 milliards de francs de la dette de l’Etat vis-à-vis de la SEEG a fait l’objet également d’une convention d’apurement échelonné sur 30 mois et qui prendra effet à compter du 30 novembre 2017.

 

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La Redaction

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