DIG/ D’après le dernier rapport du cabinet Mercer Human Consulting, Libreville est la 33e ville la plus chère du monde pour les travailleurs expatriés, la 7e en Afrique et la 5e en Afrique centrale.
Sur le continent, la capitale gabonaise arrive derrière Luanda (1er), Victoria (2e), Ndjamena (3e ), Kinshasa ( 4e ), Lagos ( 5e ) et Brazzaville ( 6e ).
Avec la multiplicité des taxes municipales et l’instauration récente de la Contribution spéciale de Solidarité, (SS) Libreville connaît depuis quelques mois une hausse vertigineuse des prix des produits de consommation courante.
Un casse-tête pour le gouvernement qui peine à trouver de solutions durables malgré l’annonce de la mise en place d’une mercuriale de prix et des cellules de surveillance contre la vie chère.
Alimentation, loyer, transport…tout flambe à Libreville.
Cette étude du cabinet Mercer est d’autant plus importante car elle permet à plusieurs multinationales d’établir les salaires et les avantages de leurs personnels travaillant à l’étranger.
En d’autres termes, les employés expatriés au Gabon sont parmi les mieux payés du contient.
D’où les grands écarts salariaux qui existent avec leurs collègues nationaux exécutant pourtant les mêmes tâches professionnelles.
Au niveau mondial, Luanda a repris à Hongkong (2e) le titre de ville la plus chère du monde pour les expatriés, devant respectivement Tokyo (3e ), Zurich (4e ), Singapour (5e ), Séoul (6e ), Genève (7e), Shangai (8e), New York ( 9e) et Berne ( 10e).
Détrônée en 2016, la capitale angolaise retrouve son rang « malgré la dépréciation de sa devise par rapport au dollar américain ».
L’enquête, réalisée en mars 2017, prend pour référence la ville de New York (9e cette année) et le dollar américain.
Plus de 200 métropoles sont comparées, sur des dizaines de paramètres, comme le coût du transport, de la nourriture, de l’habillement, des loisirs, des appareils ménagers et du logement.