Livraison d’eau à domicile : Bilie-By-Nzé veut fixer les tarifs

DIG/ Face à la montée du commerce de la livraison d’eau à domicile et des coûts exorbitants pratiqués par ces nouveaux opérateurs, qui profitent de la défaillance de la SEEG, le gouvernement est, pour la première fois, monté au créneau.

Ce trafic qui rapporterait plus de 10 millions de francs par mois minimum au petit livreur et dont la potabilité de l’eau n’est pas garantie va faire l’objet d’une réglementation, a annoncé le ministre d’Etat en charge de l’Energie et des Ressources hydrauliques, au cours d’un entretien exclusif accordé au quotidien L’Union.

« Ce commerce s’exerce dans l’informel, il n’est ni règlementé ni contrôlé. Nous allons créer le cadre pour recenser ces opérateurs et définir les normes de qualité et les tarifs à respecter par ces opérateurs.

C’est tout le sens de la présentation prochaine du projet de loi portant réglementation de la production, du transport et de la distribution de l’eau potable. Globalement cette situation est inhérente au stress hydrique que connaissent certains quartiers de la capitale.

Cette activité devrait prendre fin dès que la production d’eau pourra satisfaire à la demande. En rappel, depuis la pandémie du Covid-19 (avril 2020), la SEEG procède à la distribution gratuite de l’eau dans les quartiers en stress hydrique », a indiqué Alain-Claude Bilie-By-Nzé.

Il faut savoir que le remplissage d’une cuve de 1000 litres et son entretien coûte en moyenne 18 750 francs par semaine et 75 000 francs par mois.

Soit la consommation annuelle d’eau si le précieux liquide de la SEEG arrivait sans encombre à votre robinet.  

 

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La Redaction

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