DIG/ Le président de la Commission nationale de lutte contre l’Enrichissement Illicite (CNLCEI, Dieudonné Odounga Awassi, va représenter le Gabon du 6 au 10 novembre 2017 à la 7éme session de la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption. Mais également à la 6ème Réunion intergouvernementale d’Experts à composition limitée sur la coopération internationale et à la 8ème session du Groupe d’Examen de l’application.
A la tête d’une délégation d’experts, le premier responsable de la CNLCEI prendra la parole au nom du Gabon notamment lors du débat général de la 7ème la Conférence des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption qui sera l’occasion pour les hauts représentants de 183 États parties de donner des orientations pour ses délibérations et de la réalisation de ses objectifs.
Les délégués devraient concentrer leur attention sur des points clefs concernant l’examen de l’application de la Convention, le recouvrement d’avoirs, la prévention de la corruption, la coopération internationale et l’assistance technique.
Contexte* Le Gabon -qui a ratifié la Convention des Nations Unies contre la corruption le 1er octobre 2007- aborde les travaux de Vienne dans un contexte particulier.
En effet, le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, a officiellement reçu le 20 septembre 2017 à Libreville, les recommandations de l’ONUDC contenues dans le Rapport définitif d’examen du Gabon sur l’application de la Convention des Nations Unies contre la corruption (CNUCC).
« Le gouvernement gabonais prend bonne note des recommandations de l’ONUDC (…) Et, nous allons accélérer le processus de lutte contre la corruption (…). Dans ce domaine, je vous assure que l’engagement du Gabon est irréversible », avait indiqué le Chef du gouvernement.
Par ailleurs, des ateliers thématiques s’étaient également tenues à Libreville le 23 octobre 2017 sur la réduction/élimination de l’usage du numéraire dans les relations entre les secteurs public et privé, le travail extra-légal , le recours par le secteur privé aux services du secteur public et la Médiation d’État dans les conflits entre les entreprises et l’Administration publique.
Les travaux avaient débouché sur un rapport de synthèse devant être transmis, ici à Vienne, à l’ONUDC, garant de la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Ainsi, les efforts entrepris par les plus hautes autorités gabonaises dans la lutte contre la prévarication des finances publiques à travers la mobilisation des organes de poursuites et surtout la volonté du gouvernement de rendre la législation nationale plus conforme à la Convention des Nations Unies contre la corruption pourraient constituer la trame du message que va délivrer le chef de la délégation gabonaise , Dieudonné Odounga Awassi, à la tribune de la Conférence (7ème édition) des États parties à la Convention des Nations Unies contre la corruption.
Ladite Conférence a été instituée pour « améliorer la capacité des États parties à atteindre les objectifs énoncés dans la Convention et renforcer leur coopération à cet effet ainsi que pour promouvoir et examiner l’application de la Convention ».