Lutte contre la pollution plastique : Une ONG gabonaise veut ouvrir une usine de recyclage

DIG/ A l’occasion de la célébration de la journée mondiale de l’Environnement le 5 mai 2018 sous le thème international « La lutte contre la pollution plastique », le Réseau gabonais pour l’environnement et le développement durable (RGEDD), a organisé, le 4 mai 2018, à l’hôtel Mayena situe en face du pont de Gué-gué, une conférence de presse sous la thématique « Les jeunes et l’environnement au Gabon ».

Selon le président de cette ONG, Afane Edou, cette rencontre vise, d’une part, à sensibiliser les jeunes sur les dangers de la pollution plastique pour notre environnement et les encourager à s’investir dans le secteur de la transformation du plastique. Et d’autre part, de réfléchir sur les pistes de solution en vue d’accompagner les opérateurs du secteur dans une transformation industrielle du plastique.

« En tant que ONG, on va maintenant se battre pour que ces jeunes qui ont commencé à transformer ce plastique de manière artisanale puissent professionnaliser ; Et puis également permettre que d’autres les retrouvent, et qu’il y ait une véritable résolution de ce problème de pollution plastique », a-t-il expliqué aux participants.

Pour ce faire, il a annoncé que son ONG envisage « mettre en place un fonds qui va encourager les jeunes à ramasser ce plastique et l’emmener à un endroit spécifique pour subir une transformation.  Et ensuite trouver des potentiels acheteurs du produit qui sera transformé ».

Le directeur de l’Environnement et de la Nature, Bernard Landry Panzou, a encouragé cette initiative en donnant, à ces futurs entrepreneurs de l’environnement, les procédures administratives pour développer de tels projets.

« L’opérateur doit savoir la matière première, sa dangerosité et qui est ce qu’il en fait. Et l’Etat doit savoir ce que l’opérateur va faire de cette matière première. Donc, c’est normal que tout cela soit réglementé. La procédure administrative consiste à connaitre qui est l’opérateur, qui est ce qu’il en fait, avec qui il travaille, quel est le type de déchet qu’il utilise. Vous avez bien vu que quand on parle du plastique, du sac plastique ou du déchet plastique, on a toute une série. Tout ce qui peut venir d’emballages des produits dangereux. Donc cette procédure va faire ressortir la typologie des déchets plastiques que notre opérateur utilise », a-t-il souligné.

D.B.M

 

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La Redaction

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