Lutte contre le blanchiment d’argent : Les experts de la Cemac en conclave à Libreville

DIG/ Le ministre de l’Economie, Jean-Marie Ogandaga, a présidé le 28 septembre 2018 au Radisson Blu de Libreville, la 7ème plénière statutaire du Groupe d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique centrale (Gabac).

Cette rencontre des experts de la finance devrait permettre aux Etats membres de la Communauté économique et monétaire d’Afrique centrale (Cemac) de lutter contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.

« La plénière avait pour objet de prendre certaines décisions qui vont se poser à l’ensemble de la sous-région. Le Gabon doit appliquer les recommandations et  les résolutions prises par le Gabac d’autant plus que c’est le Gabon qui assure la présidence en ce moment », a confié Jean-Marie Ogandaga.

Pour le Gabac, il existe plusieurs méthodes de blanchiment d’argent dans la  sous-région et pour en limiter les dégâts, le renforcement des dispositifs règlementaires adaptés est nécessaire.

 « Nous avons abordé un certain nombre de points, à savoir la modification de certaines dispositions du règlement qui porte prévention et répression du blanchiment des capitaux et du financement du terrorisme. Nous avons adopté le rapport d’activités et le programme d’activités pour l’année 2019. Mais surtout nous avons parlé de l’opérationnalité des Anif ( Ndlr : Agence nationale d’investigation financière) », a expliqué Saturnin Bitsy, directeur des affaires juridiques et du contentieux au Gabac.

Pour lui, les Anif sont des véritables cellules de renseignement financier, des clés de route des dispositifs contre le blanchiment des capitaux, c’est-à-dire les structures qui au quotidien luttent contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme dans les Etats.

 « Nos dispositifs réglementaires ne sont pas suffisamment adéquats pour les adapter à ces problématique-là, pour la simple raison qu’il y a eu des novations sur le plan financier. Il y a des nouveaux produits qui arrivent sur le marché de manière régulière alors même que nos différents textes sont plus ou moins caducs », a indiqué Etienne Tabi Mbang, directeur des études et de la prospective du Gabac.

Brice Gotoa

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La Redaction

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