Les responsables des différentes administrations intervenant dans la chaîne des prix se sont retrouvés, le 16 septembre, au tour du ministre délégué de l’Economie en charge de la Prospective Pascal Houangni Ambouroue.
Il était question, au cours de cette réunion, de comprendre pourquoi les efforts consentis par l’Etat depuis 2012 en vue de soulager le panier de la ménagère n’ont eu aucun impact réel dans la vie du consommateur.
« Il était question de faire le point sur les dispositions prises par toutes les administrations concernant le problème de la vie chère qui perdure et les attentes des Gabonais par rapport à la baisse des coûts à la consommation sur les produits de premières nécessités. En 2016, nous avons fait une baisse de 4% sur tous les droits de trafic des cargaisons qui rentre au Gabon », a indiqué un responsable du Conseil gabonais des chargeurs.
Pour l’Oprag, de nombreuses facilités sont en cours d’élaboration. L’une des plus importantes est la baisse de 20% des tarifs des produits de premières nécessités.
« Au niveau d’Oprag ce qui a été fait, c’est que nous avons procédé à 20% de baisse sur le tarif des produits de première nécessité. La deuxième actions que nous sommes en train de mener c’est de voir comment instaurer une tarification à la boite, et la troisième action vise à ouvrir le marché de livraison des conteneurs, et cela devrait induire des baisses qui évolueraient entre 15 et 20% », a annoncé Rigobert Ikambouayat Ndéka, directeur général de l’Oprag.
Noter que les prix des produits alimentaires ont baissé de 3,5% en moyenne annuelle en 2012 et 2013, permettant de contenir l’inflation à 0,5%.
Mais ses efforts n’impactent pas toujours le panier de la ménagère. Le consommateur dénonce le non-respect des prix plafonnés par l’Etat.
Auteur : Brice Gotoa