DIG/ Pressentie comme la première femme Premier ministre du Gabon par plusieurs médias, notamment la très informée Lettre du continent, Madeleine Berre, vit aujourd’hui, une cruelle désillusion en héritant certainement du ministère le plus « compliqué » du gouvernement. A savoir le département du Travail auquel on a rattaché une autre pétaudière : La Fonction publique.
L’ancienne ministre de la Promotion des investissements et des Partenariats publics-privés devrait ainsi troquer les discours mielleux de bienséance servis au investisseurs pour des affrontements directs avec les centrales syndicales que sont Dynamique Unitaire ou encore la puissante Organisation nationale des employés du pétrole (ONEP) réputées pour leur intransigeance à toute épreuve et leur capacité à faire « sauter » tout membre du gouvernement qui se dresserait devant eux.
En aura t-elle les moyens mais surtout la patience et la hauteur d’esprit pour affronter toutes les diatribes et provocations venant de la part de ces leaders syndicaux ?
Tous les derniers ministres du Travail en savent quelque chose. En effet, tous ont en eu pour leur frais au point, pour certains, d’en être débarqués au bout seulement de 2 mois et demi (Arnauld Calixte Engandji Alandji ).
L’ancienne présidente de la Confédération patronale gabonaise (CPG), aux nerfs à fleur de peau, dit-on, va t-elle supporter le poids de la charge où crier au complot en direction de ceux qui lui ont servi un véritable « cadeau empoisonné » ? L’avenir nous le dira.
