Manipulation des données : La Banque mondiale met fin au rapport « Doing Business »

DIG/ Suite à la manipulation des données des éditions de 2018 et 2019 confirmée par les audits et les enquêtes menés par des organismes et cabinets indépendants, la direction de la Banque a décidé de mettre fin au rapport « Doing Business ».

Alors que le Gabon s’apprêtait à récolter de précieux points après la mise en place de 13 réformes sensés améliorer l’environnement des affaires, le gouvernement se trouve désormais sans boussole pour évaluer ses efforts.

L’enquête et les audits diligentés par la direction accusent nommément la Chine, l’Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et l’Azerbaïdjan.

Plusieurs anciens hauts cadres dont l’actuelle patronne du FMI, Kristalina Georgevia, alors directrice exécutive de la Banque Mondiale, serait impliqués dans ce qui est désormais un vrai scandale.

La directrice générale du FMI s’est empressée de publier un démenti qui n’a convaincu personne. Elle se retrouverait fragilisée, et certaines voix appellent déjà à sa démission.

Pour la direction de la Banque Mondiale, il fallait trancher dans le vif car ces Etats incriminés ont franchi la ligne rouge. Ne pas réagir aurait entacher tout le crédit de l’Institution.

«La confiance dans les travaux de recherche du Groupe de la Banque mondiale est d’une importance capitale. Ces travaux guident les actions des décideurs politiques, aident les pays à prendre des décisions mieux éclairées et permettent aux parties prenantes de mesurer les progrès économiques et sociaux avec plus de précision».

Le Doing Business passait en revue l’environnement des affaires de pays membres de l’institution en distribuant des bons et de mauvais points aux Etats. Ce rapport à périodicité annuelle, était redouté par beaucoup de gouvernements car il servait de boussole pour les investisseurs.

 

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La Redaction

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