DIG/ Contrairement à la supposée vente des actifs de Maurel & Prom au groupe Pertamina et sur laquelle reposait la réclamation du paiement d’une indemnité de bonne séparation par les agents, le directeur général Christophe blanc a apporté son démenti à ce sujet lors de la signature du procès de conciliation le 22 mars 2017 entre la direction générale et les représentants du personnel.
A en croire le responsable de Maurel & Prom, son entreprise a effectué une offre publique d’achat et non une vente de ses actifs comme le soutenait mordicus le personnel à travers des textes mal interprétés.
Aussi, a-t-il ajouté en termes d’explications, que cette opération s’assimile simplement à l’arrivé d’un nouvel actionnaire dans le capital de l’entreprise pétrolière.
« Le paiement d’une indemnité de bonne séparation aux employés consécutivement à la vente des actifs de Maurel & Prom à hauteur de 6 mois de salaire brut février par année d’ancienneté avant la fin de la transition avec le repreneur Pertamina, l’employeur fait constaté qu’il s’agit d’une offre publique d’achat c’est-à-dire d’un nouvel actionnaire dans la capital du groupe Maurel & Prom. Par conséquent il ne s’agit pas d’une vente d’actifs. Cela ne modifie en rien la structure existante de Maurel & Prom », a t-il expliqué aux agents.
Face à l’illégitimité de cette revendication, le directeur général Christophe Blanc s’est opposé au paiement de cette indemnité de bonne séparation.
Cependant, en termes de gratification, il entend offrir un bonus à ses agents à partir du 14 avril 2017.
« L’employeur a clairement indiqué son refus de payer une quelconque prime ou bonus. En revanche, nonobstant l’absence de fondement juridique de la réclamation, il est disposé à faire un geste façon discrétionnaire à titre de gratification dont le montant sera indiqué le 31 mars 2017 pour un règlement au plutard le 14 avril 2017 », a-t-il fait savoir aux représentants du personnel de Maurel & Prom.
D.B.M