DIG/ DigieWomen School a lancé le mardi 13 août 2019 à Libreville, la session gratuite de formation de la femme au métier de l’infographie et du numérique, en partenariat avec le projet eGabon, composante II et l’ONG Femme Belle, sur le thème «Femme et infographiste » pour sa troisième édition.
Cette formation permettra aux femmes d’avoir accès à des connaissances pratiques sur le métier de l’infographie avec, en prime, une initiation au numérique.
A la fin de celle-ci, chacune d’elle devra être capable « de retoucher des photos de manière professionnelle ; de créer un logo, des cartes de visite, des flyers, des dépliants, etc. et de créer des affiches et des timelines réseaux sociaux », a précisé la Fondatrice et Directrice générale, Christine Soro.
« Le programme, qui est le début de plusieurs formations à venir, a été initié parce que d’ici à 2022, plus de 50% de postes seront à pourvoir dans ce secteur et que les entreprises sont particulièrement demandeuses en matière de candidatures féminines », a indiqué Mme Soro.
La formation est en adéquation avec la vision de DigieWomen School et le Projet eGabon composantes 2, qui s’est engagée à promouvoir l’accès des femmes aux Technologies de l’information et la communication (Tic).
« eGabon accompagne ce type d’initiatives parce qu’elle est inscrite dans la phase de notre composante 2 qui vise notamment à encadrer le développement des communautés de ce type au Gabon », a indiqué Boursier Tchibinda.
En effet, la plateforme souhaite contribuer au cinquième axe des Objectifs de développement durable (ODD 5) des Nations-Unis : Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles.
« Pour les femmes, encore largement minoritaires, c’est donc la porte ouverte sur des carrières riches dans lesquelles elles pourront rapidement monter en compétences et occuper des responsabilités ou devenir autonomes en créant leurs propres valeurs », a souligné Christine Soro.
A terme, l’objectif de DigieWomen School est de «mettre en place la future école de formation multimédia spécialement dédiée à la jeune fille et femme en commençant par Libreville, puis l’intérieur du pays ».
Quelques anciennes élèves ont gracieusement offert leurs prestations pour aider leurs congénères à s’émanciper. C’est le cas de Sacha Sabrina Chavihot qui s’est dite « heureuse de participer comme formatrice à la demande de Mme Soro ».
DY
