DIG/ Malgré les multiples interpellations des partenaires sociaux au sujet de la récurrence de l’exploitation illégale de l’or, l’administration minière peine à opérer des contrôles auprès des exploitants des mines à travers le pays.
Cette situation déplorable exaspère le Syndicat des professionnels des mines (Sypromines), qui par la voix de son président, Chen Sylvestre Mezui M’Obiang, a accusé le secrétaire général du ministère des Mines de freiner les activités de contrôles. C’était à la faveur d’une sortie ayant pour but de justifier le lancement d’un mouvement d’humeur, le 15 mars dernier, au sein du département ministériel des Mines.
Selon le président de cette centrale syndicale, le secrétaire général a été instruit par le ministre des Mines pour traiter ce dossier relatif à la délégation des signatures, à l’origine du manque de contrôles que la direction générale devrait effectuer auprès des exploitants de ce minerai à travers le pays. Mais ce dernier continuerait de bloquer toutes les signatures, s’indigne le président de Sipromines.
Il ajoute, par ailleurs, que ce blocage encourage les exploitants à opérer même dans les zones de non-droit sans crainte de l’administration minière à l’exemple de la société « AGL Gabon implantée à Ndjolé, dans le Moyen-Ogooué, qui exploite en toute impunité de l’or dans cette localité, sans le moindre regard de l’administration des Mines, alors qu’elle ne détient que la licence de recherche ».
D.B.M
