Après trois délais de grâce accordés aux occupants illégaux des logements d’Angondgé et de Bikélé, le ministère de l’Habitat a décidé d’utiliser la force pour se faire entendre.
Un huissier de justice a été commis le samedi 3 décembre par le ministère afin de faire le constat de la situation réelle sur le terrain.
Selon Jean De Dieu Ndong, seulement 10 % des habitations ont été libérés sur l’ensemble des deux sites.
« A Bikélé, il y a deux citées. Une dite Ebacor composée de 100 maisons. Une autre appelée EGCA qui totalise 250 maisons pour le moment. De tous ces logements, il n’y a qu’une dizaine qui a été libérée. Tandis qu’à Angondjé, il y a 1108 logements sociaux dont 688 sont occupées illégalement dans les cités dites Alhambra et Egalité des chances », a indiqué l’huissier de justice.
Jean De Dieu Ndong a brandi une ordonnance du président du tribunal de Libreville qui stipule que les occupants illégaux des sites de Bikélé et d’Angondjé doivent libérer immédiatement ces logements sous huitaine. Avant une intervention inévitable des forces de l’ordre.
« Force reste à la loi. Nous allons procéder par la méthode forte. Cela signifie que nous allons les expulser. Malheureusement pour eux. Mais nous sommes dans l’obligation de faire respecter la décision de justice », a expliqué l’huissier de justice.