Ministère des Forêts et de l’Environnement : Un repère de voyous en col blanc ?

DIG/ Alerté par les bruits récurrents faisant état de l’existence d’une mafia organisée au sein de son département, le ministre d’Etat en charge des Forêts, de l’Environnement, chargé du Plan climat, Guy-Bertrand Mapangou, qu’accompagnait son collègue délégué Franck Nguéma, a présidé, mercredi dernier, une importante réunion de cadrage avec l’ensemble des agents de son administration.

Il était question pour le membre du gouvernement de faire passer un message d’avertissement à tous ces prévaricateurs tapis, pour la plupart, dans les différentes administrations provinciales et qui ont organise une véritable filière de crime organisé : Exploitation illégale du Kévazingo, vente de défenses d’éléphants impliquant des hauts cadres, collusion avec les trafiquants…

Pour Guy-Bertrand Mapangou, il faut impérativement mettre fin à ce grand désordre qui n’honore pas son administration.

« Il faut laver la réputation de l’administration, y compris celle des agents mis à l’index, souvent sans tenir compte de la présomption d’innocence. Ce ministère qui a été un ministère prestigieux, et dont les agents étaient respectés par le passé a complètement été brisé dans l’opinion. Vous êtes malheureusement vus sous le prisme d’agents tricheurs, de mafia. Même s’il y a deux brebis galeuses qui s’adonnent à cœur joie aux activités répréhensibles, ce ne sont pas tous les agents du ministère qui sont concernés», a fustigé Guy-Bertrand Mapangou.

Pour le ministre d’Etat, l’absence de contrôle de l’action des chefs de cantonnements dans les provinces, l’insuffisance voire l’absence de matériel pour des contrôles sur le terrain ainsi que les tentatives d’intimidation et la crainte de bien faire, observée chez certains, sont parmi les principales causes des accusations de «tricherie» portées contre les agents des Eaux et Forêts.

Aussi, afin de donner un signal fort visant à redorer le blason de son département, le ministre d’État a annoncé plusieurs réformes allant de l’interdiction de l’empotage à l’intérieur du pays à la présence effective des agents du ministère dans les ports avant chaque fermeture de container, en passant par la mobilité des agents au sein des services, ou encore la suspension de certaines conventions jugées improductives.

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La Redaction

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