Nöel Mboumba : « La CSS ne doit pas constituer un prétexte pour accroître indûment les marges bénéficiaires »

DIG/ Les consommateurs- quelque soient leurs catégories- ont été exaspérés par l’augmentation surprenante des prix des produits de première nécessité dans les grandes surfaces de la capitale et l’intérieur du pays, il y a quelque semaines.

A l’exemple de la capitale économique où le ministre délégué à l’Economie, Noël Mboumba a effectué la semaine dernière une descente sur le terrain pour constater la spéculation des opérateurs économiques sur le marché. C’était à la faveur d’une caravane de sensibilisation.

Du côté des opérateurs économiques du secteur de l’alimentation rencontrés sur le terrain, cette hausse de prix  se justifie par l’imposition de la taxe de la Contribution spéciale de solidarité (CSS).

Une taxe inscrite parmi les trois taxes contenues dans la loi de finance 2017, et imposable aux acteurs économiques dont le chiffre d’affaires annuel hors taxes attient de 30 millions de francs.

Face à cette situation, le ministre délégué Noël Mboumba a tiré la sonnette d’alarme en rappelant à ces derniers que « la taxe de Contribution spéciale de solidarité ne doit pas constituer un prétexte pour accroître les marges bénéficiaires ».

De ce fait, il a exigé aux responsables de ces enseignes commerciales, le respect des mesures prises en 2012 dans le cadre de la lutte contre la vie chère. Celles-ci prévoyaient  la suppression des droits des douanes et de la TVA de 9 catégories de produits alimentaire (viandes, volailles, poissons, conserves de poisson, produits laitiers, fruits et légumes, légumes en boîte, pâtes alimentaires et riz); l’instauration d’un régime de liberté contrôlée des prix pour les produits importés et les produits locaux et le plafonnement des prix de 116 produits de consommation courante

« l’Etat gabonais affiche la ferme volonté de maintenir et d’améliorer le pouvoir d’achat des ménages. La valse des étiquettes observée aujourd’hui ne se justifie pas, et doit amener les commerçants à réviser les prix. La nouvelle taxation mise en place à savoir la Contribution spéciale de solidarité ne s’applique pas aux produits de première nécessité et ne doit pas constituer un prétexte pour accroître indûment les marges bénéficiaires », a indiqué le membre du gouvernement.

Ainsi pour contrôler les effets néfastes de la hausse injustifiée des prix des produis de consommation courante, il a procédé à la réinstauration du comité provincial de surveillance des prix à Port Gentil.

Cette cellule permettra aussi d’établir le dialogue mutuel avec les acteurs du secteur et identifier les causes véritables de ce phénomène récurrent et variable.

Ce qui conduira à des prise des décisions correctives en vue de renforcer le pouvoir d’achat des Gabonais.

D.B.M

 

 

 

 

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La Redaction

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