Occupation anarchique de son patrimoine routier : Le gouvernement va lancer une opération de déguerpissement 

DIG/ L’occupation tous azimuts, le plus souvent à des fins commerciales, des routes publiques interpelle les autorités gabonaises qui par l’entremise du ministère des Travaux publics a décidé de régulariser l’exploitation privée de son patrimoine routier sur l’étendue du territoire national à compter de ce 12 avril 2018.

Pour atteindre cet objectif, le ministre des Travaux publics somme tous les exploitants à se rapprocher de la Direction générale de l’Entretien des routes et des Aérodromes pour se conformer à la procédure d’obtention d’autorisation dans un délai de 15 jours, précise un communiqué rendu public le 12 avril dans le quotidien pro-gouvernemental « L’Union ».

« En conséquence, toutes les personnes qui occupent ou exploitent l’emprise des voies express, des échangeurs, des routes nationales, des routes départementales, et des ouvrages d’art et assimilés, doivent se présenter au Ministère des Infrastructures, des Travaux publics, et de l’Aménagement du Territoire, Direction générale de l’Entretien des Routes et des Aérodromes, Direction du matériel sis au camp de police, afin de justifier leur situation ou entreprendre la procédure pour se conformer à la loi, dans un délai de 15 jours francs à compter de la date de signature du présent communiqué. Passé ce délai, une opération de libération du patrimoine routier de l’Etat sera entreprise par les services compétents du Ministère, conformément  aux textes en vigueur en République gabonaise », indique le communiqué signé par la secrétaire général de ministère de TP, Yolande Nyonda.

Ces dernières années, la plupart des abords des voies publiques et échangeurs sont devenus des sites prisés pour l’exercice des activités commerciales par des commerçants ambulants dépourvus d’une autorisation formelle.

Dans certains carrefours, ce phénomène engendre le rétrécissement de la chaussée à l’origine des embouteillages (lieu de stationnement des transports communs à la gare routière), et l’encombrement des trottoirs perturbant ainsi la circulation des piétons.

Du coté des commerçants, cette occupation illégale se justifie par la saturation des marchés existants au sein la capitale, l’absence de la construction de nouveaux marchés promis et des espaces commerciaux publics par la Mairie de Libreville.

D.B.M

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La Redaction

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