DIG / Dans la perspective de l’exploitation du manganèse d’Okondja prévue pour entrer en production effective au second semestre 2018, plusieurs actions sont menées depuis quelques mois sur le terrain.
Parmi celles-ci, figure en bonne place l’étude d’impact environnemental menée par le cabinet Enviropass. C’est un processus qui tout au début de la planification cerne et évalue les rixes d’incidences environnementales découlant d’un projet prévu.
« Notre études a constitué à accompagner la société Nouvelle Gabon mining dans son exploitation de manganèse à Okondja, à prévenir toutes les nuisances environnementales, toutes les nuisances du cadre de vie des populations locales. L’étude d’impact est une étude réglementaire qui permet donc à l’opérateur qui met en œuvre son projet, de minimiser toutes ces nuisances là en lui proposant un certain nombre de mesures d’accompagnement qui effectivement permettent d’avoir un développement durable », a expliqué François Mveh Allogho, administrateur général du bureau d’Enviropass.
Au titre des impacts socio-économiques induits, le cabinet mentionne la création de 350 emplois directs et 300 à 400 emplois indirects.
La mine de manganèse d’Okondja offrira des activités de sous-traitance avant et pendant l’exploitation du minerai.
Enfin, l’étude estime que l’exploitation de la mine va doper le commerce et susciter un boom du secteur immobilier dans la localité.
Après la validation de l’étude d’impact environnemental par l’administration et les populations, la société Nouvelle Gabon mining (NGM) attend désormais l’avis technique de l’administration en charge de l’environnement.
Dès réception de cet avis, pièce indispensable à la prochaine étape, NGM va solliciter une convention de facilitation des importations du matériel et de consommation intermédiaire à utiliser dans la mine afin de rendre le produit compétitif sur le marché international.
Noter que le permis de la mine de manganèse est passé entre les mains de plusieurs compagnies depuis 2003. L’engagement des indiens de NGM depuis septembre 2017 est différent, car affichant une ferme volonté d’exploiter la mine.
La mine de manganèse d’Okondja se compose de six gîte ou plateaux. Le plus important est le plateau de Lebaye, situé à environ 3 kilomètres à l’ouest de la ville.
Durant les deux premières années d’exploitation, le gisement va produire 250 000 tonnes. Cette production va grimper à un million de tonnes par an à partir de la troisième année.
Selon les prévisions, ce volume d’extraction du minerai sera maintenu constant sur 15 ans.
Brice Gotoa