DIG/ LES travaux de réhabilitation du réseau routier de la Remboué, dans le département du Komo-Kango, exécutés par l’entreprise Mika Service dans le cadre d’un partenariat public-privé entre Olam et l’Etat gabonais, bénéficiera prioritairement aux populations de cette région à forte vocation agricole.
De fait, celles-ci nourrissent quotidiennement le vœu de voir leurs productions être acheminées sans difficulté vers les grands pôles commerciaux du pays. C’est fort de cela que le groupe agro-industriel singapourien a décidé d’investir 300 millions de francs, pour la première phase du projet sur 30 km. Étant entendu que le linéaire global est de 120 km.
C’est au sortir des Assises du Forum de l’agriculture, en juillet dernier, qu’une nouvelle stratégie de mise en œuvre du programme Graine a été définie.
Aussi, l’un des axes de cette nouvelle politique,consiste-t-il, à rallier les bassins de productions agricoles, pour soutenir les efforts des populations engagées dans la filière depuis des années.
Des études diligentées depuis près de deux mois par la Société de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), entité en charge de la mise en œuvre du programme Graine, il ressort que le soutien à ces agriculteurs passe inéluctablement par la réhabilitation en premier de la route de la Remboué.
« Nous souhaitons tous que le tronçon, qui sera livré par l’entreprise adjudicataire du chantier, garantisse un trafic en toutes saisons », a expliqué Théophile Ogandaga, le directeur général de la Sotrader. Toute chose qui permettrait, selon lui, d’éviter les déboires enregistrés par les agriculteurs, il y a un passé récent. A savoir qu’à l’arrivée des pluies, aucune production ne puisse plus sortir de la Remboué. Conséquences : un tiers de la récolte se perd, à cause du mauvais état de la route. Une véritable catastrophe, si l’on tient compte du fait qu’un autre tiers est perdu dans les ravages occasionnés par les éléphants.
