Opération ’’Libérez les trottoirs’’ : La main tendue de la Sotrader aux femmes déguerpies

DIG/ Le directeur général de la Société gabonaise de transformation agricole et de développement rural (Sotrader), Ahmed Bongo Ondimba, a inauguré, le vendredi 23 août 2019, un comptoir de vente des produits issus du programme Graine au quartier Louis, dans le 1er arrondissement de Libreville.

Ce comptoir est le premier d’une série de plusieurs comptoirs qui seront installés dans les autres quartiers de Libreville dans un proche avenir et plus tard, dans le reste du pays.

L’opération initiée par la mairie de Libreville et qui consiste à débarrasser les trottoirs des images moins pittoresques a inspiré le DG de la Sotrader.

« Les femmes victimes de l’opération ’’libérez les trottoirs’’ exercent une activité économique qui a un impact sur la vie quotidienne des Gabonais. Nous avons donc pensé à retourner la situation en leur proposant ce comptoir, après des échanges avec toutes celles qui ont été victimes », a indiqué Ahmed Bongo Ondimba.

La particularité de cet espace de vente est qu’il entre dans le processus de diversification de l’économie nationale, tel que les plus hautes autorités de la République le souhaitent.

« La terre ne ment pas », indiquait déjà le chef de l’Etat Ali Bongo Ondimba lors du lancement du programme Graine. En conséquence, il faut des points de vente pour favoriser l’écoulement des produits qui sortiront de différentes exploitations.

« Nous nous sommes entendus avec les femmes qui ont été installées sur ce point de vente pour qu’elles soient ravitaillées par les produits de la Gabonaise de réalisations agricoles et des initiatives des nationaux engagés-Graine », a assuré Ahmed Bongo Ondimba.

Pour Hervé Omva, un opérateur économique local, le passage des étals épars occupant anarchiquement les trottoirs aux comptoirs correctement installés, dans le respect des dispositions sécuritaires, contribuent à l’embellissement de la cité et offre des garanties sur la qualité de la sécurité alimentaire.

« L’amélioration de leurs conditions de travail impacte nécessairement sur leurs conditions de vie. Même la qualité des produits est revue ! Le travail se fait en partenariat avec l’Agasa (NDLR : Agence gabonaise pour la sécurité alimentaire). Donc, au niveau de la sécurité alimentaire des populations, il y a également une amélioration », s’est-il félicité.

Pour lutter contre les commerces itinérant et ambulant, la Sotrader a également proposé des mini-points de ventes fixes pour une meilleure localisation.

DY

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La Redaction

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