DIG/ Auditionné, le mercredi 11 décembre 2019, par un juge d’instruction à la suite de son interpellation inédite, le samedi 7 décembre 2019 à l’aéroport de Port-Gentil, le député du 2e arrondissement de Franceville est réparti chez lui…libre de tout mouvement.
Aucun chef d’accusation n’a été été retenu contre lui malgré sa proximité avec ses anciens compagnons d’infortune, tous, écroués, le vendredi 13 décembre 2019, à « Sans famille ».
L’ancien bras droit de Brice Laccruche Alihanga et éminent cadre de l’Ajev, bénéficie, en effet, de l’immunité parlementaire.
Selon ses avocats, l’audition de Justin Ndoundangoye a été conforme à l’article 108 du nouveau code de procédure pénal lequel stipule que : « Le juge d’instruction fait citer à comparaître devant lui, par un huissier de justice ou un agent de la force publique, toute personne dans l’audition parait utile à la manifestation de la vérité ».
Lors de son interpellation, le président de l’Assemblée nationale, Faustin Boukoubi, avait déclaré :
« Il s’agit d’un député, élu et siégeant à l’Assemblée nationale, après avoir rempli effectivement les formalités d’usage et présenté officiellement à ses nouveaux collègues en séance plénière, depuis sa sortie du gouvernement.
Les dispositions légales relatives au traitement d’un parlementaire, telles que je vous l’ai rappelées, doivent s’appliquer le cas échéant. Nous y veillerons, bien évidemment.
Les autorités compétentes en ont pleinement conscience et préserveront les règles de l’Etat de droit ».
