Opération Scorpion : Que cherche Paris dans une affaire gabono-gabonaise ?

DIG/ Après l’énorme coup de filet des officiers de police judiciaire (OPJ) sur une bonne frange des proches du pouvoir gabonais pour des faits présumés de corruption et de blanchiment d’argent, l’opération « Mains propres » aussi appelée « Scorpion » devient jour après jour un boulet pour les autorités gabonaises et françaises, à en croire les révélations faites le mercredi 19 février 2020 par La Lettre du Continent dans sa livraison N° 818.

Même si en décembre 2019 le plénipotentiaire français, Philippe Autié avait nié qu’il s’intéressait de près à cette affaire qui implique une trentaine de cadres gabonais dont 6 ayant aussi la nationalité française, « La Lettre du Continent » révèle que ces derniers temps, la diplomatie française est de plus en plus offensive dans cette affaire, au point de gêner le travail de la justice.

« Mené tambour battant, le travail des juges s’est retrouvé compliqué par les interventions répétées du consulat de France au Gabon », indique La Lettre du Continent qui rappelle par ailleurs que lors de sa première révélation sur l’implication de Paris, les collègues de Philippe Autié « multipliaient les visites consulaires aux six hauts cadres incarcérés » à la prison de Libreville.

Pour rappel, les avocats de Brice Laccruche Alihanga ont porté l’affaire devant les Tribunaux français le 21 janvier 2020.

DY

 

 

 

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La Redaction

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