Partenariats publics-privés : Le gouvernement outillé sur le mécanisme

DIG/ Dans le cadre de la mise en place de la Stratégie nationale des partenariats publics-privés (PPP), le Premier ministre Emmanuel Issoze Ngondet, a présidé, le 25 juin 2018 au siège de l’Agence nationale de promotion des investissements (ANPI), un séminaire inter-gouvernemental sur les mécanismes des partenariats publics-privés.

Organisé par le ministère en charge des Partenariats publics-privés avec l’appui de l’ANPI-Gabon et la Banque mondiale, ce séminaire a pour objectif d’offrir aux participants des instruments utiles pour mener à bien leurs réflexions et activités en rapport avec les PPP, en vue de les appliquer à des projets tant au niveau national qu’international.

Ce séminaire vise donc à mettre en œuvre la vision du gouvernement gabonais, qui ambitionne de restaurer la confiance des opérateurs économiques et garantir les conditions qui rendent plus attractifs l’environnement des affaires.

« Le présent séminaire est donc l’occasion de définir, ensemble, une méthode et une cohésion d’actions qui permettent la mise en œuvre et le suivi efficaces des projets concernés. Aussi, a-t-il paru opportun que les membres du gouvernement, premiers décideurs de l’administration, appréhendent les contours juridiques, financiers et techniques de ce mécanisme, pertinent mais si complexe », a déclaré Emmanuel Issoze Ngondet.

Rigueur* Selon le chef du gouvernement, les PPP ne constituent pas, à eux seuls, une solution radicale aux maux liés aux prestations des services publics. Mais, ils sont néanmoins un outil indispensable pour la réalisation de projets publics. Leur utilisation rationnelle et pertinente permettrait d’atteindre les objectifs arrêtés.

Pour le cabinet CPCS, recruté en 2017 pour le renforcement des capacités des acteurs en charge des PPP au Gabon, la mise en œuvre d’un projet PPP s’effectue en cinq étapes clés : L’identification des projets PPP ; l’analyse de faisabilité du projet ; la structuration du financement de la part publique ; la sélection et la contractualisation d’un partenaire privé ; et enfin la mise en œuvre et le suivi.

« Chaque étape doit être suivie pour passer à l’étape suivante. Il est important qu’un PPP soit respecté notamment parce s’il n’est pas maitrisé, il peut entraîner une dépense publique qui n’a pas forcement été identifiée et qui peut être répercuté sur le long terme », a précisé Patrick Sergant, expert légal du cabinet CPCS.

Brice Gotoa

 

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La Redaction

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