DIG/ Dans un entretien accordé au quotidien l’Union dans édition du 4 septembre 2017, le directeur général de la Société d’énergie et d’eau du Gabon, Antoine Boo; a présenté les perspectives de développement de la SEEG, pour finir définitivement avec les pénuries d’eau dans la capitale Libreville et ses environs.
Après avoir décliné les efforts déployés par son entreprise pour améliorer sa capacité de production, le patron de la SEEG considère que l’avenir est à la construction d’une « grosse usine » sur le Komo.
« Pour le futur, on a besoin d’une grosse usine. Sans cette grosse usine, nous n’arriverons à rien. Et cette grosse usine, on ne peut la faire que sur le Komo, où il y a de l’eau en permanence. Il faut cette grosse usine et des tuyaux pour relier Ntoum à Kango (56 km). La pierre d’achoppement pour concrétiser ce projet, c’est le financement. Le ministère de l’Eau et de l’Energie avait expliqué que ce projet soutenu par l’Etat et la SEEG, était prioritaire, et que la seule difficulté était de trouver des financements », a expliqué Antoine Boo.
Selon le directeur général de la SEEG, le projet est estimé entre 120 et 150 milliards de francs. Des bailleurs de fonds internationaux ont été contactés et sont prêts, a-t-il indiqué, à aider le gouvernement à concrétiser ce projet.
Brice Gotoa