Piraterie : La CPG veut protéger les opérateurs économiques du secteur maritime

DIG/ Le rythme avec lequel s’enchaînent les attaques des navires battant pavillon gabonais ou ceux d’armateurs étrangers devient inquiétant ces derniers temps.

Des attaques à répétition qui ont déjà coûté la vie à certains, parmi lesquels le commandant Aymard Romarick Mboumba Mbina, tué par des pirates le 22 décembre 2019.

Mais l’attaque par des pirates du navire TAMPER, dans la nuit du 4 au 5 septembre 2021, dans la rade de Libreville a, peut-être, définitivement sonné le glas, d’une riposte forte du gouvernement

Victimes principales des actes de piraterie maritime orchestrés par des bandes armées au large des côtes gabonaises, les opérateurs privés du secteur maritime ont décidé de se fédérer autour de la Confédération patronale gabonaise (CPG) afin d’apporter une réponse logistique au coté du gouvernement, notamment le ministère de la Défense.

A la suite d’une importante réunion de concertation tenue le 8 septembre 2021, avec le patronat représenté par son président, Alain Bâ Oumar, le gouvernement, à travers le ministère de la Défense nationale, a décidé de la création d’une Tarsk force sur les attaques maritimes afin de protéger les activités de ces opérateurs économiques.

« Nos opérateurs sont les principaux concernés par ce fléau qu’est la piraterie maritime. Ils ont donc des besoins de sécurité que le gouvernement s’efforce de pourvoir. A travers, cette réunion, ils ont donc eu l’occasion aujourd’hui d’exprimer leurs besoins.

Ainsi, ils auront  l’occasion à travers le groupe de concertation mis en place de faire des propositions, pour qu’ensemble on puisse renforcer cette sécurité qui existe déjà », a indiqué Alain Bâ Oumar.

Ainsi dans le cadre de la prévention, de la surveillance et de l’intervention, des actions fortes ont été retenues.

Il s’agit notamment de l’immatriculation, de l’installation des balises GPS et des moyens de communication sur toutes les pirogues et autres bateaux.

Mais aussi l’opération de sécurisation de la façade maritime déclenchée depuis décembre 2019, la présence en permanence d’un navire en zone D dans le cadre des patrouilles et les escortes des navires dans les eaux gabonaises.

Cette Task force sera dirigé par l’administrateur-directeur général de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog), Leod-Paul Batolo.

Il sera assisté de trois (3) vice-présidents. À savoir le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), la présidente de l’Union des pétroliers gabonais (Upega) et le président du Syndicat des armateurs.

 

 

 

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La Redaction

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