DIG/ Après 11 mois d’exercice, le directeur général sortant de la société gabonaise Pizo de formulation des lubrifiants (Pizolub), Joêl Pono Opapé s’est félicité d’avoir, en si peu de temps, redresser les comptes de l’entreprise, moribonde, affirme t-il, lors de sa prise de fonction.
En effet, à ce jour, il reste exactement, indique t-il, 705,2 millions de Francs : ( BNP Paris: 14 834 115 FCFA / UGB: 59 928 021 FCFA / BICIG: 141 621 268 FCFA / FINATRA : 71 914 721 FCFA).
Pour redresser l’entreprise, Pono Opapé dit s’être employé dans l’innovation par le système de recyclage des bidons souillés, l’amélioration de la capacité de production, l’approvisionnement en huile de base par fléxi-contenaire estimé à 300 millions (au lieu de 3 milliards de francs), la mise en place de 12 PME gabonaises dans tout le Gabon, et le projet d’Alliance Stratégique Pizolub et Sogara de 400 milliards de francs… Et la liste est loin d’être exhaustive, se défend t-il.
Toutefois, Joël Pono Opapé a reconnu que son passage à Pizolub n’a pas été parfait.
« Mon échec fut la direction administrative et financière dont la complexité m’a permis de prendre un consultant qui a établi un diagnostic stratégique et financier remontant en surface des incohérences dans les chiffres comptables. Suite à ce diagnostic, je n’ai cessé de proposer aux administrateurs lors des différents conseils d’administration, d’approuver la mise à plat de la comptabilité de Pizolub, en vue de la conception d’un business modèle de redressement réaliste. En vain. J’ose espérer, du fond du cœur, que mon successeur ait plus de chances que moi pour l’approbation des comptes afin d’être crédible auprès des investisseurs et des banques », a indiqué l’ex-DG.