DIG/ Le Coordonnateur du Bureau sous-régional de l’Organisation des nations-unies pour l’alimentation (FAO), Hélder Muteia, a présidé, le 30 octobre 2017 à Libreville, la cérémonie d’ouverture des travaux de la 10ème réunion du bureau de cette institutio.
Placés sous le thème « Améliorer et rendre durable les systèmes de production agricole en Afrique centrale », ces travaux qui se sont achevés le 2 novembre 2017 avaient pour objectif de faire de l’agriculture un véritable levier de développement pour les économies de la sous-région.
« Comment les pays de la sous-région peuvent profiter du secteur agricole pour combattre la crise économique ? Comment enfin peut-on profiter de l’agriculture pour diversifier les économies de la sous-région ? », s’est interrogé Stephen Jackson, représentant résident du PNUD au Gabon.
Pour le coordonnateur du bureau FAO Afrique centrale, ces assises ambitionnent la création d’emplois décents pour la jeunesse de l’Afrique centrale afin de permettre une adéquation entre l’agriculture et la formation des populations locales.
« La nécessité de soutenir l’agriculture familiale et de subsistance, d’améliorer l’accès à des terres fertiles et des technologies en adéquation avec les réalités de terrain ainsi qu’aux opportunités adaptées pour les groupes les plus vulnérables et leurs intégrations dans les marchés de plus en plus complexes et mondialisés sont les opportunités que va saisir le FAO pour accompagner un développement plus juste dans le monde », a indiqué Hélder Muteia,
L’urgence pour ces experts venus de divers pays du continent africain est de proposer une réponse immédiate mais aussi des actions concrètes visant à améliorer la sécurité alimentaire et surtout booster les productions agricoles locales afin d’éradiquer la faim et la malnutrition en Afrique centrale.
Brice Gotoa