Plus-values pétrolière : Priorité au remboursement de la dette publique

DIG/ Depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine, les cours de pétrole ont littéralement flambé, laissant entrevoir de nouvelles perspectives, en terme de plus-values pétrolière, pour les pays producteurs de brut.

Interpellé sur la question, le gouvernement, à travers le ministère de l’Economie et de la Relance indique avoir déjà réfléchi sur l’utilisation de cette manne financière inespérée. Notamment le remboursement de sa dette publique.

« A la fin de l’année 2021, les cours du pétrole s’étaient consolidés pour se situer à une moyenne de 70,5 $ le baril.

Les fondamentaux d’une demande forte post pandémie couplée à une offre contrainte de l’Opep+ ont soutenu les prix de l’or noir. Depuis le début de cette année, la guerre en Ukraine et les sanctions qui pèsent déjà sur les exportations du pétrole russe exercent une pression supplémentaire à la hausse sur les cours du baril de pétrole qui ont franchi la barre des 100 $ le baril le 28 février 2022 après 7 ans.

Un niveau record a été atteint avec un baril à 127,98 $ le 08 mars 2022. Cette flambée des cours du pétrole sur les marchés mondiaux devrait se traduire par une amélioration de la valeur des exportations de pétrole brut à quantités équivalentes.

De même, les recettes pétrolières seraient améliorées, impactant positivement nos finances publiques. La plus-value ainsi dégagée devrait permettre à l’Etat de mieux faire face à ses engagements, notamment le paiement de la dette publique et le financement des investissements programmés dans le PAT afin de générer une croissance inclusive.

Néanmoins, il faut noter que l’envolée des prix du pétrole pourrait aussi à très court terme, entrainer l’augmentation des prix des produits manufacturés et de certaines consommations intermédiaires.

Tout ceci devrait se traduire par un alourdissement de la facture des importations. Enfin, la hausse de l’inflation dans les pays développés risque d’entrainer un relèvement des taux d’intérêt (cas des Etats-Unis) et rendre plus cher les emprunts sur les marchés financiers.

Cette perspective pourrait fragiliser davantage les économies en développement comme le Gabon », a indiqué le ministère de l’Economie et de la Relance.

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La Redaction

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