DIG/ Les travaux de l’atelier sur le Plan national d’affectation des terres (PNAT) se sont achevés, le 10 octobre 2020, sur de fortes recommandations.
Le directeur de cabinet du ministère en charge des Forêts et de l’Environnement, Ludovic Ngok Banak, s’est dit satisfait des conclusions des différents travaux qui devraient permettre d’enrichir l’ensemble des documents soumis à l’examen des experts.
En effet, à l’issue des travaux, les participants ont suggéré la promulgation de certaines lois ou encore l’élaboration des cadres juridiques. Lesquels devraient permettre d’aider à une meilleure réglementation des mécanismes d’affectation des terres et de protection du domaine rural ainsi que des forêts ancestrales. Mais aussi de promouvoir les zones agricoles dans le cadre de l’autonomisation économique des jeunes et des femmes, et l’actualisation du fichier des villes et villages en collaboration avec le ministère de l’Intérieur.
Organisé par l’Agence Gabonaise d’Etudes et d’Observations Spatiales (Ageos), cet atelier de 3 jours a donc été l’occasion pour les parties prenantes au processus d’affectation des terres, de s’accorder, d’harmoniser les méthodologies de collecte et de permettre un échange de données entre les institutions impliquées dans le processus d’affectation des terres et l’équipe du PNAT.
Outil indispensable * Il faut savoir que le Pnat est un outil d’aide à la décision. Il permet d’allouer de manière optimale les zones, aux différents usages, en excluant les forêts primaires, les forêts à haute valeur de conservation et les forêts à haut stock de carbone.
Cette mesure importante liée à l’aménagement du territoire va permettre donc d’atténuer de façon directe et indirecte les moteurs de la déforestation présente et future. Mais aussi à assurer une meilleure planification et orientation de l’expansion des activités agricoles, de l’exploitation forestière, et de développement des infrastructures et des activités minières.
Le Pnat permettra aussi de clarifier l’utilisation foncière, à l’origine de confusion et d’un manque de planification sur la conversion des terres, grâce à l’exercice de cartographie des terroirs villageois qui sera conduit sur l’ensemble du territoire.