DIG/ Les populations de Lambaréné, dépourvues d’activités économiques autres que la pêche et la commercialisation du poisson, notamment la carpe, ont boudé mardi 23 juillet 2019, l’interdiction faite par le gouvernement de pêcher, de commercialiser et de consommer la carpe sur une période 15 jours en attendant la publication des résultats d’analyses commandées au sujet de ces morts pour le moins mystérieuses.
Interrogées par Rfi, la plupart des vendeuses de carpes au débarcadère de Lambaréné (Centre) ont avoué qu’elles continueraient à pêcher, à commercialiser et à consommer la carpe en raison de l’absence de toute autre source de revenus susceptible de les aider à survivre.
« C’est la haute saison et nous n’avons pas d’autre choix que de pratiquer notre activité. Si on n’achète pas, on ne mange pas à la maison », a indiqué une commerçante.
Par contre, les restaurateurs accusent déjà un coup. La psychose créée par ces poissons morts a fait que le plat de carpes, très prisé, ne soit plus demandé.
D.Y