DIG/ Suite aux accusations de l’Etat d’avoir pollué la quasi-totalité de ses sites de production, le Groupe Veolia a battu en brèche, le 28 février dernier, ces allégations en rappelant que pendant 20 ans, l’Etat gabonais était représenté par deux observateurs au conseil d’administration de la SEEG. Notamment l’actuel ministre de l’Economie Régis Immongault.
« Il est surprenant que toutes les instances de contrôle des autorités publiques telles que l’Autorité de régulation du secteur de l’eau et de l’énergie, le ministère de l’Eau et de l’énergie ou encore la Direction de l’Environnement n’aient jamais mis en lumière de dégâts environnementaux, alors qu’elles ont diligenté des audits tout au long de la concession. La SEEG est soumise à des audits réguliers des autorités gabonaises, plus d’une dizaine ces dix dernières années», s’est défendu le groupe francais Veolia dans un communiqué.
« Depuis 1997, l’Etat gabonais a donc une parfaite connaissance de la réalité de la société. L’actuel ministre de l’Economie du Gabon, Régis Immongault Tatangani, a lui-même été présent de nombreuses années au conseil d’administration de la SEEG », a précisé la multinationale française.
Piqué au vif, le ministre Immongault a qualifié de « mensonge », les affirmations du groupe Veolia.
« C’est la démonstration que Veolia est aux abois. Quand ils disent que j’ai représenté l’État aux Conseil d’administration pendant de nombreuses années c’est un mensonge. J ai été un des représentants de l’Etat durant deux ans seulement. Mi 2007 et mi 2009. Durant ces deux années, il n y a pas eu d’examen d’un rapport de la situation de la pollution des activités de la SEEG », a précisé le membre du gouvernement. Dont acte.