DIG/ Prévu pour la fin du mois de février 2018, les 177 entreprises répertoriées dans le fichier de règlement de la dette intérieure n’ont toujours pas perçu les montants promis par le gouvernement. Au grand dam de certains patrons.
D’après l’échéancier conclu le 9 février 2018 entre le gouvernement et le Groupement d’intérêt économique (GIE), dénommé « Club de Libreville » et dont le chef de file est le groupe BGFI Bank, un premier paiement « immédiat » de 160 milliards de FCFA devait intervenir d’ici le 28 février 2018 sous la forme d’un financement bancaire versé au GIE.
Le reste de la créance, soit 150 milliards FCFA, ferait l’objet d’un rachat par les institutions bancaires ou financières locales « dans un délai d’un mois ».
Officiellement, le ministère du Budget et des Comptes publics n’a pas donné d’explications sur les raisons de ce retard. Même si on évoque, en sourdine, des complications au niveau de la Commission bancaire d’Afrique centrale ( Cobac), le gendarme financier de la sous-région. Ce qui laisse planer un sentiment d’inquiétude et de méfiance de la part du patronat.
En effet, on se souvient qu’après la signature de cette convention d’apurement définitif de la dette intérieure, le président de la Confédération patronale gabonaise (CPG), Alain Bâ Oumar, s’était montré prudent, en raison des nombreuses promesses déjà faites dans ce sens.
« La CPG qui demande ce type de montage depuis un an, ne peut qu’applaudir cette initiative du Chef de l’Etat qui répond donc à une de nos préoccupations de manière énergique. Nous sommes naturellement heureux de cette initiative et nous sommes pressés de la voir aboutir par l’encaissement concret dans les caisses de nos entreprises de ces sommes qui sont promises », avait indiqué Alain Bâ Oumar.
Affaire à suivre…