DIG/ Dans le cadre du Projet de développement et d’investissement agricole au Gabon (Prodiag), le ministre délégué à l’Agriculture, Patricia Taye, a présidé, le 28 décembre 2017 à l’auditorium du ministère de la Forêt, l’atelier de restitution des résultats des travaux relatifs au système d’informations sur les marchés (Sim) de l’institut gabonais d’appui au développement (Igad).
Démarré en 2005, le Sim fait partie intégrante du Projet d’appui au développement de l’agriculture périurbaine (Padap). Son objectif est de produire des indicateurs économiques de marchés nécessaires pour orienter le Prodiag.
Les données ainsi récoltées permettaient de structurer les professions agricoles, au travers de la mise à disposition d’informations sur l’évolution des prix, quantités et provenance des produits agricoles sur les marchés urbains et périurbains.
Il s’avère être un outil de conseil et d’appui pour les producteurs agricoles qui peuvent s’en servir pour mesurer les impacts sur le marché des opérations d’appui dans les zones précises.
De plus, il est surtout un outil d’aide à la décision, susceptible d’orienter les choix, à tous les niveaux, pour le développement des filières agricoles.
Ces résultats ont permis de dévoiler ainsi une base de plus de 200 000 données, collectées dans 26 marchés reparties sur l’ensemble du territoire national.
« Pour le cas spécifique de l’Estuaire, les relevés réalisés couvrent 11 années complètes et permettent de dresser des courbes normales d’une précision relativement grande », a précisé un responsable technique de l’Igad.
En 2016, à la suite de difficultés financières traversées par le projet, le dispositif a très fortement été perturbé. Les activités de collectes périodiques des données se sont arrêtés dans les chefs-lieux de provinces en juin, pour se concentrer dans l’Estuaire, avec l’objectif de boucler l’année.
Brice Gotoa
