DIG/ Dûment sollicitée en date du 2 novembre 2019 par les organisations professionnelles des Travailleurs pour s’imprégner de la mouture finale du projet du Code du Travail qui pourrait incessamment entrer en vigueur en République gabonaise, le ministre de l’Emploi chargé du Dialogue social, Madeleine Edmée Berre a décliné, le mercredi 6 novembre dernier, l’appel des syndicalistes.
Dans une correspondance qu’il leur a fait adresser par les soins de son secrétaire général adjoint, Elie Christian Aghoma Molombo, Madeleine Edmée Berre a prétexter « diplomatiquement » que son agenda surbooké ne lui permettait pas de les rencontrer.
Toutefois, Mme Berre a rappelé aux organisations professionnelles des travailleurs que « le projet de Code du Travail n’a pas encore reçu l’approbation du gouvernement de la République. Présenté en conseil interministériel, il est toujours en cours d’examen, conformément à la procédure légale et réglementaire en vigueur, en la matière ».
Aussi, fait-elle préciser, que « depuis la prise de cette initiative, jusqu’à ce jour, le Gouvernement ne tient pas à créer une situation conflictuelle avec les partenaires sociaux. Au contraire, il brille par une transparence à leur endroit ».
C’est dans ce cadre, rappelle-t-elle, que les organisations professionnelles des travailleurs ont été invitées à participer aux échanges et à faire part de leurs propositions, ainsi que de leurs amendements pour obtenir un document accepté par toutes les parties.
Le ministre assure que les contributions les concernant ont été transmises aux organismes compétents, avant l’examen du projet, susmentionné, par le Conseil économique, social et environnemental (CESE) et son adoption par les deux chambres du Parlement.
Pour rappel, les OPT dénoncent le caractère « nocif » de ce projet de Code du Travail en ce qu’il va fragiliser le travailleur gabonais et précariser l’emploi.
Cyriaque NGOMA