DIG/ Ayant appris que le gouvernement s’apprête à transmettre au Conseil économique, social et environnemental (CESE), la mouture finale du nouveau Code du Travail qui pourrait entrer éminemment en vigueur en République Gabonaise, les organisations professionnelles des Travailleurs ont demandé, à travers une correspondance, une rencontre avec la ministre de l’Emploi, de la Fonction publique, du Travail et de la Formation professionnelle, chargée du Dialogue social, Madeleine Edmée Berre.
« En notre qualité d’organisations professionnelles des Travailleurs ayant pris part aux travaux sur le projet de révision du Code du Travail du 19 au 25 aout 2019, sollicitons-nous, respectueusement que vous nous receviez de toute urgence, le mercredi 6 novembre 2019 à l’heure qu’il vous conviendra de fixer à l’effet de nous remettre la mouture finale que le Gouvernement entend transmettre au Conseil Economique Social et Environnemental, dans les tout prochains jours, comme cela est indiqué dans la communication qui a sanctionné la tenue du Conseil Interministériel, du 26 octobre écoulé », a indiqué le porte-parole des OPT, Sylvain Mayabi-Binet.
Inquiétudes* Selon les syndicalistes, des inquiétudes des travailleurs persistent sur la non prise en compte par le gouvernement des fortes préoccupations transmises au ministre de l’Emploi le 26 aout dernier.
Dans ce dossier préoccupant portant sur la révision du Code du Travail, estime Sylvain Mayabi-Binet, la responsabilité commune devrait consister à œuvrer au mieux à la réduction des risques d’embrasement du climat social sur le pied-de-guerre.
Un soit transmis a été transmis au Chef du gouvernement pour appuyer leur demande de dialogue avec Mme Berre.
Quelques 9 syndicats ont été associés au projet de révision du Code du Travail Gabonais. Il s’ agit de : la COSYGA, la CGSL, l’UTG, la CSOT, la CGSL LO, la CSTG, l’ONEP, le SYNAOO et le SYNEC.
Ces organisations professionnelles des travailleurs reprochent au gouvernement de donner trop de pouvoir aux chefs d’entreprises et d’en dépouiller les employés. En même temps ils déplorent la banalisation des contrats de Travail.
Cyriaque NGOMA