Projet immobilier d’Okolassi : Le promoteur s’enfuit avec les 60 millions de francs des réservataires 

DIG/ Le promoteur immobilier de Gedd’Afrik, Jules Franck Moulomba Moulomba, est activement recherché par une soixantaine d’agents de l’Asecna.

Après avoir encaissé plus de 60 millions de la part de ses clients pour la construction de logements, ce dernier aurait depuis pris la poudre d’escampette depuis 3 ans.

Las d’attendre le retour du pseudo-agent immobilier, les agents de l’Asecna ont décider d’entamer des travaux sur le site.

Mais ils vont être interpellés par la brigade de gendarmerie de Ntoum. Car le promoteur véreux a pris le soin de revendre le lotissement à…. un opérateur de téléphonie mobile avant de disparaître dans la nature.

Pour rappel, en 2016, le site de Okolassi avait été attribué aux agents de l’Asecna par l’Etat.

Le ministère de l’Habitat avait alors proposé aux agents de l’Asecna, l’apport de Gedd’Afrik, une entreprise d’un compatriote évoluant dans le secteur immobilier pour la construction de leurs logements.

Après la rencontre entre les parties, les agents vont chacun débourser la somme de 1 million à l’opérateur. Soit plus de 60 millions de francs encaissés pour entamer les premiers travaux.

« Il nous a même délivré des documents, notamment des plans de villa, de situation, de cession et de bornage. Tous ces documents sont en possession de l’ANUTTC », précise l’une des victimes.

« Puis subitement, l’opérateur va disparaitre. Avant de réapparaitre un an plus tard, pour nous dire qu’il a été lâché par la banque avec laquelle il était en partenariat.

Mais il nous a rassuré qu’il a signé un nouveau contrat, avec une nouvelle banque. Avant de disparaître à nouveau.

Nous sommes restés dans le désarroi pendant trois ans, sans nouvelle de lui. Tous ses contacts étaient indisponibles.

Même le siège sis à Damas était clos. C’est alors qu’on va entamer des démarches avec le ministère de l’Habitat, pour savoir ou nous en sommes, vu que ce sont eux qui nous l’ont proposé. Sans succès.

Nous avons alors décidé d’investir sur le site en prenant chacun nos parcelles. C’est à ce moment qu’un opérateur de téléphonie mobile arrive et nous fait savoir qu’il a payé ce site avec Geed’Afrik », s’indigne l’une des victimes.

Le programme de construction des cités Alivia  d’Okolassi prévoyait de mettre à disposition du public 650 logements socio-économiques.

A terme, les cités Alivia devait proposer des logements sociaux de type F4 de plus de 20,7 millions de francs, et des logements moyen standing de type de F4 à 27,5 millions de francs.

 

 

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La Redaction

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