DIG/ Depuis le 2 Mai 2018, circulent sur les réseaux sociaux plusieurs listes relatives à la composition du nouveau gouvernement chargé d’organiser les élections législatives, faisant même état de la nomination de Maître Denise Mekame Edzizi au poste de Premier ministre, Chef du gouvernement.
Plusieurs caciques du pouvoir et fervents zélés d’Ali Bongo Ondimba, ne figurent pas dans cette supposée liste.
Il s’agit notamment des ministres de la Famille (Paul Biyoghe Mba), des Travaux publics (Jean Pierre Oyiba), de l’Enseignement supérieur (Guy-Bertrand Mapangou), de l’Economie numérique (Alain Claude Bilie-By-Nze), des Sports (Mathias Otounga Ossibadjouo), des Affaires présidentielles et de la Défense nationale (Etienne Massard Kabinda), des Mines (Christian Magnagna), et de l’Intérieur (Noël Matha).
La surprenante nomination qui fait jaser l’opinion nationale est celle du directeur de cabinet d’Ali Bongo Ondimba, Brice Laccruche Alihanga, qui devient le patron du département stratégique de l’Economie.
« Cela ne serait pas étonnant, si c’est le cas, puisqu’il marchait déjà sur les plates-bandes des ministres du Budget et de l’Economie, voire du gouvernement. Et ce, par son intervention dans la crise des régies financières, son rôle dans la mise en place de l’opération justice fiscale, de l’opération Aigles et du Club de Libreville confirme cette hypotèse. Dans cette logique, il donnait l’impression par « son omniprésence » d’être plus influent que l’ancien gouvernement d’Emmanuel Issoze Ngondet », commente très amusé un internaute.
Cette tendance se poursuit avec la désignation de Malika Bongo Ondimba comme responsable de la Défense nationale. Un choc inouï si cette information était avérée au regard de la lourde mission de ce département stratégique.
Il était inévitable d’omettre dans cette « composition fabuleuse », l’incontournale Hervé Patrick Opiangah au poste de ministre des Mines en remplacement de Christian Magnagna, qu’il défiera au niveau du département de la Lebombi-Leyou dans le Haut-Ogooué, lors des prochaines législatives. Ou encore, d’Ali Akbar Onanga Y’Obegue parachuté au ministère de l’Intérieur.
Par ailleurs, certains anciens ministres du gouvernement d’Issoze ont juste bénéficié d’une mutation dans d’autres départements ministériels.
C’est le cas de Pacôme Moubet (TP), Madeleine Berre (Education), Regis Immongault (Budget), Jean Fidèle Otandault (Santé).
Par contre, d’autres issus du même gouvernement conservent leurs portefeuilles ministériels.
Il s’agit de : Francis Nkéa, Guy Rossatanga-Rignault, Edgar Anicet Mboumbou Miyakou, Estel Ondo, Carmen Ndaot, Patrick Eyogho, Noël Nelson Messone, Blaise Louembe, Biendi Maganga Moussavou, Pascal Houagni Ambouroue et Jean-Marie Ogandaga.
D.B.M