DIG/ On ne saura donc jamais le coût du rachat des 51% des parts de Veolia détenues dans la SEEG par l’Etat. Et encore moins le déroulement des négociations et surtout la manière dont l’Etat, déjà surendetté, compte financer cette transaction.
Dans un entretien accordé au quotidien L’Union, le ministre en charge de l’Eau et de l’Energie, Tony Ondo Mba n’a rien voulu laisser transparaître, préférant maladroitement esquiver toutes les questions utiles des journalistes en laissant, une nouvelle fois, le doute germé dans l’esprit des populations.
« Les conditions de la négociation sont couvertes par le sceau de la confidentialité. Cela est fréquent en pareil cas.
Ce qu’il faut retenir, c’est que les parties n’ont jamais abandonné l’idée d’un règlement amiable de leur différend en dépit de la procédure initiée devant le CIRDI.
C’est donc dans ce cadre qu’avec Veolia, nous nous sommes accordées sur le rachat, par la Société de patrimoine du service public de l’eau potable, de l’énergie électrique et de l’assainissement, des 51 % des actions détenues par l’entreprise française dans le capital de la Société d’eau et d’énergie du Gabon (SEEG).
Le coût de rachat fait également partie des clauses de confidentialité de l’accord transactionnel. L’Etat gabonais ne peut donc le révéler sous peine de violation des dispositions de l’accord. Idem pour Véolia. J
e peux toutefois vous indiquer que le montant de la transaction est conforme au prix d’acquisition des actions d’une société de cette envergure. Surtout, je peux garantir qu’il ne s’agit pas d’une transaction qui impactera l’équilibre de nos finances publiques », a indiqué le ministre. Rien que cela.