Rareté du pain : La SMAG prête « à combler les défaillances des autres fournisseurs »

DIG/ Face à la difficulté d’approvisionnement de la farine de blé dans certaines boulangeries de la capitale à l’origine de la rareté du pain observée depuis une dizaine de jours dans le Grand Libreville, la Société meunière et avicole du Gabon (Smag), leader du marché avec 75% de parts, a indiqué sa disposition à combler les carences et défaillances des autres fournisseurs, et à couvrir entièrement le marché local.

« Comme nombre de Librevillois et Librevilloises, nous avons effectivement pu constater ces derniers jours des files d’attente inhabituelles dans quelques boulangeries de la capitale.Il semble que cela soit dû à des difficultés que rencontrent certaines d’entre elles dans la poursuite de leur activité, créant localement un manque de disponibilité de pain.

Je peux toutefois vous affirmer que ces difficultés ne concernent pas les clients boulangers habituels et réguliers de la Smag. En effet, malgré l’impact du conflit entre la Russie et l’Ukraine sur le marché international du blé, la Smag a continué de jouer son rôle et, au prix d’importants efforts financiers et logistiques, à alimenter normalement le marché et tous les clients qui ont toujours su lui faire confiance.

Les carences rencontrées par certaines boulangeries, et le manque de pain y relatif, est plutôt la conséquence d’un défaut, voire d’un arrêt des approvisionnements de farine de la part d’autres fournisseurs que la Smag », a indiqué le directeur général de la Smag Bruno Lardit.

Selon lui, l’entreprise dispose de suffisamment de stock de blé pour couvrir l’intégralité du marché national, et procède même actuellement à un réajustement de ses prévisions de commande pour s’assurer de la disponibilité de la farine dans les semaines à venir.

« Le but est de pouvoir combler rapidement les carences et défaillances des autres fournisseurs auprès des boulangeries éligibles qui en feraient la demande.

Bien sûr, compte tenu des cours actuels du blé (le double par rapport à 2021), ce réajustement a un coût très conséquent et ne peut se faire que si le gouvernement met très rapidement en place les mécanismes qu’il a annoncé dans la loi de finances rectificative 2022 pour le soutien du prix de la farine et du pain », a souligné Bruno Lardit.

 

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La Redaction

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