DIG/ Selon la direction générale de la Comptabilité publique et du trésor, le budget en recettes de l’Etat s’est établi à 397,0 milliards de FCFA au terme des trois premiers mois de l’année, soit une augmentation de 5,2% par rapport à la même période une année auparavant.
Cette évolution est imputable à la hausse des recettes pétrolières, nonobstant la baisse aussi bien des recettes hors pétrolières que des recettes des comptes spéciaux.
En effet, comparativement à fin mars 2016, les recettes pétrolières se sont améliorées de 47 % du fait essentiellement de la forte hausse des prix de pétrole (+70,9% au premier trimestre) et de l’appréciation du taux de change (+3,5%) du FCFA par rapport au dollar.
Sur une prévision initiale de 478,6 milliards de FCFA pour l’année, 144,1 milliards ont été collectés au premier trimestre 2017, soit un taux de réalisation de 30,1%.
Arrêtées à 1379,8 milliards de FCFA dans la loi de finances initiale 2017, les recettes hors pétrole se sont établies, quant à elles, à 230,6 milliards de FCFA au terme des trois premiers mois de l’année, soit un taux d’exécution de 16,7%.
Leur repli (-9,3%) par rapport à 2016 résulte essentiellement de la diminution du recouvrement aussi bien des droits de douanes (-17,8%) que des impôts directs (-17,0%), malgré l’amélioration des taxes sur les biens et services (+8,7%).
La baisse des recettes douanières et des impôts directs provient du ralentissement de l’activité économique et du maintien des mesures dérogatoires en faveur de certains contribuables (exonérations diverses).